460 km – 9000 D+

“Let me be clear : the course designer belongs behind bars, because that last stage is just criminal.” [CycloWorld]

La Conquête des Ardennes est une randonnée cycliste ultra endurance hors normes. Un challenge hors du calendrier. Une randonnée permanente que vous pourrez parcourir quand vous voulez, avec qui vous voulez.

Le parcours passe par des monuments du cyclisme tel que le Mur de Huy, la Côte de la Redoute, ou encore le Col du Rosier et Stockeu. Elle vous délivrera ses secrets et vous dévoilera ses joyaux cachés. Serez-vous à la hauteur pour relever le défi ?

Quatre zones

Le parcours, riche en dénivelé et en paysages, traverse l’Ardenne, la Famenne, et le Condroz. A l’assaut des côtes et ascensions les plus difficiles de Belgique, vous serez à la fois repoussés dans vos retranchements et émerveillés par les joyaux que la Conquête pourra vous offrir. En fonction du terrain et de la géographie des lieux, l’itinéraire peut se couper en quatre zones bien distinces, chacune avec ses propres types d’ascensions.

La mise en jambes

Avant tout grand menu qui se dévore, vous prendrez bien un apéro ? Attention, celui-ci pourrait déjà bien vous caler. L’entrée dans les Ardennes se mérite, ouvrez les yeux !

L’enfer de la doyenne

Le best of de Liège-Bastogne-Liège, accompagné d’épices dont vous vous souviendrez. On a enlevé tout ce qui n’avait pas de gôût. Et on a ajouté tout ce qui pouvait relever le plat.

La grande traversee

Un tronçon de récupération qui vous permettra de récupérer un peu de vitesse, pour ceux qui veulent flatter leurs statistiques. Attention au vent qui pourrait vous piéger.

La bataille des murs

Vous n’en pouvez plus, mais on vous en donne encore. Passage obligatoire par les horribles monts mosans. Presqu’un pélerinage, et assurément un chemin de croix.

La Mise-en-Jambes

91 km – 1 770 hm

La Mise-en-Jambes, c’est l’apéro. Une entrée en matière directement dans l’ambiance avec le Thier de Huy et sa pente maximale à 17%, une bonne manière de vérifier si le 34-34 est bien huilé.

Le parcours s’engouffre ensuite vers l’Est progressivement pour aller chercher les hostilités une à une. Un échauffement idéal avant le plat de résistance qui vous attend dans l’Enfer de la Doyenne.

L’Enfer de la Doyenne

107 km – 2 500 hm

Quand on a pensé à l’itinéraire gargantuesque de la Conquête, un des objectifs était clairement de durcir la balade de Liège-Bastogne-Liège. Sur papier, la Doyenne des Classiques a tout pour plaire, mais la présence de trop nombreuses zones de transitions entre les ascensions est de nature à leur faire de l’ombre. Des bouts de vallées ou des faux plats sans grandes émotions. On présente donc ici l’Enfer, à partir de Spa, qui va nous imposer ses pentes terribles et variées à répétition, sans perdre de temps dans une vallée curative qui pourrait adoucir des mollets devenant raides.

Pour certains, la Zone 2 sera ludique, à l’instar du Col du Rosier, pour d’autres, elle sera indigeste, comme le Thier de Coo. Pour une tentative en 24h, c’est sans aucun doute dans l’Enfer de la Doyenne que vous saurez si l’initiative a encore des chances de porter ses fruits, ou si la Doyenne vous aura déjà fauché, anéantissant tout espoir d’être Chasseur Ardennais. Dans tous les cas, le Grand Eddy, immortalisé dans sa pierre au sommet de la Côte de Stockeu, sera là pour vous encourager à résister, et à aller au bout. Car si vous êtes là, de jour comme de nuit, c’est que vous êtes un Conquérant en devenir… . Au bout de la Zone 2, vous totaliserez plus de 200 km casse-pattes et 4000 D+, avec des jambes usées, pour entreprendre la Grande Traversée.

La Grande Traversée

117 km – 1 850 hm

Avec son ratio dénivelé de 16m au kilomètre, la Grande Traversée fait office de zone de récupération dans cette Conquête des Ardennes. C’est probablement ici que vous devrez trouver votre second souffle, après avoir été obligé de taper le rupteur dans l’Enfer de la Doyenne.

L’appétit vient en mangeant, et le vôtre, après 200 bornes de bosses, est donc à cet instant à son apogée. Ça tombe bien, car mine de rien, le crochet vers le sud en direction de La Roche-en-Ardenne et son château féodal ne sera pas de tout repos. Des pentes parfois plus douces certes, mais des pentes tout de même, gardez de la place dans l’estomac. D’autant plus que vous découvrirez ici un autre registre, avec des parties plus exposées au vent que précédemment. Grimper c’est bien, mais grimper fouetté par un vent de face, c’est mieux !

La Conquête, c’est aussi un peu de douceur. L’occasion pour ouvrir grand les yeux, car vous déambulerez dans le Parc naturel des Deux Ourthes et ses forêts majestueuses, vous mettrez un pied en Famenne, et finirez à la frontière du Condroz le long de la Lesse. A partir du point le plus au sud du parcours, il sera bon de se laisser glisser tranquillement en sifflotant sur la selle vers la région mosane, avant la dernière partie de cette Conquête.

Si les crampes n’ont pas encore eu l’occasion de se faire sentir dans cette troisième partie de la Conquête, elles ne devraient plus tarder. C’est un fait et les chiffres ne mentent jamais : à ce stade, vous totaliserez, si vous avez démarré à Huy, plus de 320km et 6000 D+ accidentés.

La Bataille des Murs

141 km – 2 750 hm

KM 320. Plus de 30 ascensions en tout genre dans les cuisseaux. Ça brûle. La Grande Traversée s’est déroulée sans encombre, mais le balancier de hanche devient grossier. Le pédalage qui était bien rond 10 heures plus tôt, commence à devenir anguleux. Pourtant il reste encore un chantier à terminer, une bataille à gagner. Celle des Murs. Taillée en dents de scie.

Les rives mosanes offrent ce terrain de jeu propice aux puncheurs, des côtes plus courtes, mais plus raides, tout en ayant en stock quelques côtes plus traditionnelles aussi. Sans rentrer dans les détails, Montagne de La Croix, Gayolle, 7 Meuses, Triple Mur de Monty, Mur de Huy, … se dresseront en véritables remparts devant vous. L’expression « être face à un mur » trouvera tout son sens après une bonne quinzaine d’heures à basculer bosse sur bosse.

On a gardé le meilleur pour la fin. L’apothéose. Finir en beauté, user, abuser du « tout à gauche ». C’est ici, c’est maintenant. Le 34-34 n’aura jamais été si utile. En arrivant sur le toit de la Citadelle, vous pourrez apercevoir le dernier bastion en direction de Huy. Plus que 50 bornes, en temps normal il s’agirait d’une formalité. Mais attention, ces 50km sont piégeux. Les dents de requin n’ont pas terminé de vous consommer.

Tableau d’Honneur

CDA Road 2023

Arriverez-vous à conquérir les Ardennes ?

Matériel recommandé

Le parcours est globalement bon, mais nous sommes bien entendu en Belgique.

Des pneus de 28mm sont donc recommandés pour un confort minimal.


Inscriptions

L’inscription comprend :

  •  Fichier .gpx
  • Finisher souvenir
  • Diplôme
  • Hall of Fame
  • Participation au Championnat


Homologation

Une fois que vous aurez terminé le challenge, il vous faudra envoyer la trace Strava à homologation@resistandride.cc pour validation.